PORTRAITS

Pour son premier album solo, Elodie Soulard dessine un portrait de l’accordéon, instrument-orchestre à la riche palette expressive. Le programme de ce concert invite à un voyage de quatre siècles de musique, entre transcriptions et œuvres originales, de Jean-Sébastien Bach à Georges Boeuf, dont elle donnera la première audition de la Partita pour accordéon, commande du festival de Chaillol au compositeur marseillais.

Avec son accordéon, Elodie Soulard tient tout un orchestre entre les mains. Habituée des plus grandes salles internationales, partenaire de grands musiciens dans un vaste répertoire, l’accordéoniste française née en 1986 se forme à Clermont-Ferrand puis au CNSM de Paris. Elle nous offre quelques œuvres extraites de son premier disque solo sorti l’automne dernier, Portraits. Venue plusieurs années au festival de Chaillol au sein de l’Ensemble C Barré, Elodie Soulard nous invite cet été à un voyage musical sur deux soirées de concerts autour d’œuvres contemporaines pour accordéon et de transcriptions. L’instrumentiste est très attachée à l’idée de dresser un portrait de l’accordéon à travers différentes techniques, jeux de soufflet ou encore d’œuvres de compositeurs qu’elle affectionne particulièrement. C’est l’occasion pour elle de revisiter celles du grand répertoire avec un autre regard, comme la Suite anglaise n°2 pour clavier de Bach ou encore Soirée de Vienne, Valse-Caprice n°6 de Liszt d’après de courtes danses pour piano de Schubert. Quant aux pièces de Semionov, Berio, Lindberg, Runchak et Ibarrondo, elles sont toutes composées au tournant de notre siècle. Grâce à sa richesse sonore, l’instrument à connotation populaire intéresse de plus en plus les compositeurs pour leurs œuvres originales. Il en est de même avec le marseillais Georges Bœuf qui compose sa Partita pour accordéon seul, commandée par l’Espace culturel de Chaillol et créée cet été par la jeune virtuose.

Récital dans le cadre du festival d’été de Gap.

Avec le soutien de Musique Nouvelle en Liberté